Un jeu qui sent bon les vacances : Super Mario Sunshine

Ce dimanche, j’eusse aimé vous parler d’un jeu de foot comme Fifa 2000 mais les jeux de sport n’étant pas ma tasse de thé, je préfère revenir vers les bons vieux classiques, les aventures du plus connu des plombiers à moustache : Mario !

Impossible de ne pas connaître la célébrissime licence, vous connaissez tous au moins Mario, sa petite salopette bleue et son T-shirt rouge, sinon Peach, Luigi, Boswer, Yoshi, Boo, les Koopa, bref, toute la flopée ! En revanche, vous ne connaissez peut-être pas ce très bon jeu sorti sur Gamecube en 2002 : Super Mario Sunshine.

C’est un des seul opus auquel j’ai joué si l’on exclut Mario Kart sur Wii et le très vieux Mario sur Gameboy dans ma toute petite enfance…Je ne suis pas une grande fan des jeux de plateforme de façon générale même si à l’occasion, un petit Rayman ou un petit Mario, ça a son charme…

C’est d’ailleurs un des seuls jeux de plateforme à proposer un (petit) scénario à proprement parler, c’est à dire une histoire qui se suit et dans laquelle on progresse au fil des niveaux. Vous incarnez bien sûr Mario et alors que vous vous apprêtez à prendre des vacances bien méritées sur l’île Delfino, vous vous retrouvez bientôt a coeur d’un complot…Un individu se faisant passer pour Mario enchaîne les actes malveillants : dégradations en tous genre, graffiti, destruction de l’habitat naturel des Piantas (les insulaires de l’île Delfino)…Vous êtes jugé en procès et condamné à nettoyer tout cela, armé d’une super pompe à eau :

Pompe à eau Mario.jpeg

Cette pompe à eau deviendra au fil des épreuves votre meilleure amie. Elle vous servira à la fois à nettoyer les graffitis, à vous débarrasser des casse-pieds, à planer brièvement au dessus d’un obstacle grâce à l’aéro-buse ainsi que quelques autres fonctionnalités que vous débloquerez plus loin dans l’aventure. La prise en main est assez intuitive et passées les premières heures de jeu, le contrôle de Mario, de la vaste étendue de ses cabrioles ainsi que de la pompe devient naturel.

Apprêtez-vous à parcourir l’île en long en large et en travers, à enchaîner les petits niveaux et les minis-jeux car le jeu est plutôt long. Vous débloquez des passages vers des lieux voisins de l’île, les Colline Bianco par example ou encore la Baie Noki qui est juste splendide. Les décors sont variés et travaillés, vous passez de falaises chargées d’histoire à une plage romantique illuminée par un coucher de soleil en passant par un hôtel, un petit village dans les montagnes, un port de pêche, un parc d’attractions…C’est coloré, c’est joyeux, c’est bon enfant et c’est un réel plaisir de découvrir à chaque fois une nouvelle facette de l’île Delfino et d’évoluer dans ces decors paradisiaques qui évoquent ô combien des vacances de rêve ! Voici ci dessous quelques images de ce jeu magnifique :

A chaque nouveau lieu ses huit niveaux que vous devez compléter dans l’ordre jusqu’au niveau 7 au moins pour débloquer la dernière phase du jeu, l’affrontement final…Vous devrez vous acquitter de mission aussi divers et amusants que du surf à dos de calmar, une fleur piranha qui crache de la boue, un Gigantesque Calmar qu’il vous faudra battre (oui les développeurs font une fixette sur le calmar…), une course de vitesse, quelques petits niveaux de plateforme qu’il vous faudra réussir sans l’aide de votre précieuse buse…Chaque niveau est récompensé par l’obtention d’un soleil, soleil qui illumine l’île Delfino et fournit l’énergie nécessaire aux habitants. Pour vous donner un ordre d’idée, alors qu’au début l’île toute entière est plongée dans l’ombre, à la fin il vous faudra des luettes de soleil pour ne pas être ébloui car à chaque nouveau soleil, le voile de ténèbres recule et la luminosité augmente.

De belles heures vous attendent avec ce titre ma foi fort sympathique. J’ai lu quelques part qu’il était réservé aux gamers hardcores mais très honnêtement, vous devriez en venir facilement à bout d’autant que les vies sont faciles à obtenir et le jeu n’est pas franchement vicieux comme peuvent l’être d’autres jeux. C’est un titre auquel j’ai joué et rejoué toujours avec le même plaisir, toujours avec la même envie, le même enthousiasme…Je ne peux que vous le conseiller en espérant que vous passerez comme moi un bon moment !

Ma Note :

Scénario : B

Un petit scénario certes simpliste mais bien suffisant, juste ce qu’il faut pour insuffler vie et cohérence au titre. Personne ne s’attend à un scénario de ouf en jouant à un jeu de plateforme de toutes façons…

Jouabilité : A

Étonnamment et en dépit du vaste éventail d’actions possibles, la prise en main est fluide et très facile. S’il vous faudra peut-être quelques heures pour maîtriser les sauts périlleux, les sauts sur le côté ou les charges au sol, une fois que vous vous serez familiarisé avec votre personnage, tout vous paraîtra automatique. Les possibilités sont immenses grâce à la pompe qui est un élément central. Vous ne pouvez accéder à certains endroits qu’en utilisant une pompe bien précise par exemple ou encore en ayant recours à l’aide Yoshi.

Graphismes : A

Je suis peut-être trop généreuse mais vraiment, les décors en mettent plein la vue. C’est vraiment un plaisir toutes ces couleurs et tous ces détails. Les fonds sont particulièrement travaillés dans les épisodes purement plateforme tantôt cubiques, clin d’oeil aux premières versions, tantôt mélancoliques comme le soleil couchant du casino…J’aime particulièrement le rendu de la boue. les nuances de couleur et les reflets…On a réellement l’impression de la consistance et du mouvement. Chose amusante d’ailleurs, votre personnage se salit lorsqu’il entre en contact avec la boue !

Bande-son : B

Quelques vieux titres remixés comme le mythique thème de Super Mario Bross ou encore cette musique légèrement angoissante lorsque vous entrez dans les égouts…La bande-son colle admirablement bien à l’atmosphère du jeu et chaque niveau a son identité musicale. Elle sera envoûtante pour la plage Sirena, mystérieuse pour l’hôtel, gaie pour le parc d’attraction…Je ne parle même pas des bruitages qui sont toujours très drôles, en particulier les dialogues avec les Piantas ou les cris indignés de la Princesse lorsque vous lui jetez de l’eau dessus (et on va pas se mentir, ça fait tellement plaisir de l’asperger cette espèce d’enquiquineuse !).

Durée de vie : B

Une durée de vie très correcte assez similaire aux autres titres de la console. Comptez autour d’une trentaine d’heures de jeu minimum, peut-être plus si vous souhaitez approfondir davantage, aller récupérer les soleils des plus retors des niveaux…

Général : A-

Un jeu très, très sympathique auquel vous devriez avoir plaisir à jouer. Seuls bémols, la caméra qui parfois à la fâcheuse manie de vous cacher le décor et peut-être la difficulté qui pourra en rebuter certains, surtout les plus jeunes.

En Bref :

Ne passez pas à côté de ce titre si vous aimez les jeux de plateforme. Vous serez conquis par l’île Delfino et ses merveilles, charmé par ses décors de carte postale…Le jeu peut-être dur par moments, j’ai du recommencer certains niveaux plusieurs fois mais le jeu vous enchante tellement au final que vous prenez plaisir à réessayer. Je suis de ceux qui aiment les défis de toutes façons et la difficulté élevée loin de me rebuter me séduit. N’hésitez pas si vous en avez l’occasion de jouer à ce titre, vous reviendrez m’en donner des nouvelles 😉